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Stigmatisation, discrimination, effets sur la santé et COVID-19

Stigmatisation, discrimination, effets sur la santé et COVID-19

Par Dr Lawrence Loh , Vivian Chau Sur 16 mars 2020

Le présent billet de blogue a été rédigé au début de mars 2020. La situation mondiale par rapport à la COVID-19, maintenant déclarée une pandémie, ne cesse d’évoluer. Pour obtenir de l’information à jour sur le coronavirus, veuillez consulter la page de la mise à jour sur l’éclosion mise en ligne par le gouvernement du Canada.

Dans ce billet de blogue, Vivian Chau, coordonnatrice de projet au Rotman Research Institute at Baycrest Health Sciences, et le Dr Lawrence Loh, médecin-hygiéniste adjoint au Bureau de santé de la région de Peel, examinent le lien entre stigmatisation, discrimination et le nouveau coronavirus (COVID-19).

À titre de professionnels de la santé publique qui sont perçus comme des Chinois, les auteurs examinent quelques incidents survenus au début 2020 et offrent quelques améliorations à apporter aux interventions en santé publique.


 

COVID-19, un nouveau virus respiratoire

Les agences de santé publique et les services de soins de santé sont sur le pied d’alerte en raison de l’éclosion du virus respiratoire et de la flambée de maladie à coronavirus (COVID-19) qui captent l’attention des médias et l’imagination des gens partout dans le monde [1].

Les premiers cas de COVID-19 ont été rapportés à Wuhan (Chine) à la fin de 2019, par suite de l’apparition de plusieurs diagnostics de pneumonie. Les autorités chinoises ont déterminé au début 2020 qu’il s’agissait en fait d’un virus unique en son genre [2]. En l’absence de données probantes cumulées durant les premiers mois de 2020 indiquant qu’il puisse y avoir transmission au travail ou dans les collectivités du Canada, on classait toujours, en mars 2020, comme faible le risque direct de la COVID-19 pour la santé des populations [3].

Pour de l’information à jour au sujet de la COVID-19

 

Écho du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)

Pour la population canadienne, l’émergence de la COVID-19 fait monter à la surface les souvenirs de la flambée du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003. À ce moment-là, le plus important foyer de contamination à l’extérieur du continent asiatique se trouvait dans la région du Grand Toronto, où on a confirmé des centaines de cas et déploré 44 décès [5,6].

À l’heure actuelle, il semble qu’il y ait certains rapprochements entre la COVID-19 et le SRAS. Les deux maladies sont causées par un coronavirus à l’origine du syndrome respiratoire. Dans des cas rares, mais graves, une légère infection s’aggrave et provoque une pneumonie voire même la mort. Ce sont ces similarités qui ont incité à la prudence dans les établissements de soins de santé, où on prend des précautions contre la transmission par voie aérienne pour prévenir la propagation de la COVID-19 même si les données probantes suggèrent que le virus se transmet en fait par des gouttelettes respiratoires infectieuses [3].

Comme le SRAS, la COVID-19 est à l’origine de stigmatisation et de discrimination

En ce qui concerne les praticiens de la santé publique, l’application d’une perspective holistique à la nouvelle flambée de coronavirus fera ressortir un autre parallèle important avec l’expérience du SRAS au Canada : l’augmentation du risque pour la santé associé à l’intensification de la stigmatisation et de la discrimination fondées sur la race [7].

La réapparition de ces discours et de ces stéréotypes ont déjà eu des effets disproportionnés sur les Chinois et les individus perçus comme des Chinois, non seulement au Canada, mais aussi ailleurs dans le monde [8]. Le gouvernement du Canada a tenté de concilier vigilance et ouverture (voir la réponse officielle du Canada [9], ainsi que les recommandations pour les voyageurs [10] et les derniers messages Twitter de l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam [11]). Cependant, l’escalade de la discrimination ne fait aucun doute. En date du 16 février 2020, plus de 55 pays, y compris en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, ont instauré une interdiction ou des restrictions d’entrée aux ressortissants chinois ou aux personnes n’ayant pas leur citoyenneté et ayant séjourné en Chine continentale6.

Des politiciens américains ont avancé des théories du complot non fondées pour expliquer les origines du virus [12]. On a rapporté des actes de discrimination à l’égard de personnes perçues comme chinoises [13,14,15,16,17,18,19,20], par exemple :

  • de l’intimidation;
  • de la violence verbale et physique;
  • des évictions;
  • des appels inopportuns ciblés;
  • la fréquentation interrompue de certains commerces;
  • des pétitions contre l’inclusion de certains élèves dans les écoles;
  • le refus de chauffeurs Uber et Lyft de prendre certains clients.
  • À la suite d’une explosion du virus en Iran, on a rapporté au Canada des actes de racisme envers les Iraniens et la baisse du taux de fréquentation des commerces irano-canadiens [21]. 

La discrimination liée à la COVID-19 présente des risques à long terme pour la santé des personnes ciblées

Au Canada, les incidents racistes font augmenter le risque de perpétuation des stéréotypes et exacerber les iniquités de santé. C’est particulièrement vrai pour les personnes qui viennent d’arriver au Canada et celles ayant peu de moyens financiers. L’exclusion et l’esquive entraînent la perte de possibilités, de revenus et de capital social, qui risquent à leur tour de produire des effets dommageables pour la santé étant donné la faillite, l’isolement social, l’isolement, le stress et le traumatisme susceptibles de s’ensuivre [22,23].

Par exemple, l’intimidation et la violence peuvent ébranler le sentiment de sécurité et de bien-être; pour les enfants et les jeunes, une seule altercation peut avoir des conséquences dévastatrices tout au long du parcours de vie [22,23]. La stigmatisation est en outre susceptible d’empêcher l’accès aux services sociaux et de santé essentiels. Plus précisément, les données probantes montrent que de nombreuses personnes pourraient attendre avant de se faire soigner ou éviter de divulguer tous les renseignements concernant leur état de santé par peur de se voir refuser le service ou traiter de manière différente [22].

Légende : Un fil de discussion tenu en janvier 2020 sur Twitter par l’administratrice en chef de la santé publique du Canada. La Dre Theresa Tam y dénonce l’afflux d’animosité envers les Chinois et les Asiatiques par suite de l’éclosion de la COVID-19 [24].

Occasions d’améliorer les interventions de la santé publique

Dans leur démarche pour protéger, promouvoir et optimiser la santé des collectivités, la direction et les praticiens de la santé publique doivent prendre conscience que la stigmatisation et la discrimination liées à la COVID-19 peuvent avoir des effets sur l’état de santé des gens qui sont perçus comme des Chinois. Les cadres de direction du système de santé, y compris les têtes dirigeantes de la santé publique, pourront ainsi accorder la priorité et l’attention voulues à ce problème important. Ils pourront du même souffle travailler de manière à mobiliser les ressources nécessaires pour lutter contre la peur et la désinformation sous-jacentes qui mènent à de tels incidents.

Écoutez la nouvelle série de balados du CCNMI en anglais (avec transcriptions en français disponibles ou à paraître sous peu) « Infectiuous Questions : What health professionals need to know about 2019-nCoV [25] »

Dans l’épisode no 4 (11 minutes, avec transcription en français à paraître sous peu), la spécialiste du transfert des connaissances du CCNDS Pemma Muzumdar parle de l’importance pour le personnel de la santé publique du Canada d’avoir conscience de la montée de l’animosité envers les Sino-Canadiens associée à l’émergence de la 2019-nCoV.

Dans son rapport de 2019, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, décrit différentes façons de mettre un terme à la stigmatisation et à la discrimination [22].

En sachant qu’il faut de toute évidence attribuer des fonds et des ressources à cet effet, mentionnons les quelques mesures suivantes suggérées aux acteurs du milieu de la santé publique pour lutter contre la stigmatisation associée à la COVID-19 :

1. Lever le voile sur la stigmatisation systémique et prendre des mesures pour y mettre fin

La direction et le personnel des organismes de santé publique peuvent réfléchir à leur rôle et à leur mandat, en mettant en lumière les possibilités où les préjugés pourraient influencer le travail essentiel mené par les acteurs de la santé publique. En reconnaissant ses propres préjugés inconscients, chaque personne doit :

  • réfléchir à ses responsabilités professionnelles;
  • utiliser un vocabulaire déstigmatisant;
  • poser des gestes réfléchis [22].

Ces stratégies jouent un rôle capital pour éliminer la stigmatisation organisationnelle et optimiser la prestation des services tout en tenant compte des besoins particuliers et des résultats à atteindre en matière de santé dans les collectivités touchées [22].

Les acteurs de la santé publique possèdent des compétences et de l’expérience en surveillance, ce qui peut faciliter la collecte des données concernant les incidents à mesure que ceux-ci surviennent. Ils seraient aussi en mesure d’appliquer ce savoir-faire à l’évaluation des effets à long terme en effectuant un suivi méthodique. De telles données se révéleront très utiles pour déterminer les liens et les causes profondes qui permettront d’orienter la démarche dans ce domaine.

Ressource connexe

Social stigma associated with COVID-19: A guide to preventing and addressing social stigma [26] (en anglais)

 

2. Faire participer les personnes ayant une expérience vécue

Dans leur vie personnelle et leurs activités professionnelles quotidiennes, les praticiens de la santé publique peuvent promouvoir les gestes de compassion et de solidarité dans les collectivités touchées. La collaboration avec des partenaires de divers quartiers et de divers secteurs d’activités aidera à faire ressortir et à combattre les effets des attitudes stigmatisantes pour la santé. Par exemple, le personnel des organismes de la santé publique pourrait travailler en concertation avec les conseils scolaires ou les services communautaires afin de cerner et de régler les situations susceptibles de survenir.

Les incidents comme la pétition de 2020 visant à demander à un conseil scolaire d’empêcher les élèves perçus comme des Chinois de fréquenter l’école [19] peuvent servir de leçon à tout le monde. Ce genre de situation fait ressortir la nécessité d’inclure les données probantes et les connaissances en santé dans nos interventions pour combattre la désinformation au sujet de la COVID-19 – particulièrement les propos ciblant injustement les groupes racisés.

Ressources connexes

 

3. Donner de la formation continue aux fournisseurs de soins de santé afin de les aider à connaître et à accepter les différences

Le vent de stigmatisation et de discrimination qui s’est levé à l’égard des Chinois avec l’avènement de la COVID-19 confirme la nécessité de renforcer la capacité des acteurs de la santé publique en matière d’équité raciale, de sécurité culturelle et d’humilité.

La prestation de cours sur la lutte contre la stigmatisation et l’oppression permettra de mieux outiller les praticiens à répondre au besoin actuel tout en préparant leurs équipes à surmonter les problèmes de santé communautaire à venir. Un tel engagement envers l’avenir exigera des processus d’amélioration de la qualité afin d’assurer la pertinence et la mise à jour des cours de manière continue.

Ressources connexes

 

4. Créer des messages plus positifs en matière de santé

En tant que parties prenantes aux communications dans le cadre de la réponse à la COVID-19, la direction et les praticiens de la santé publique ont un double rôle à jouer :

  • D’abord, ils doivent veiller à ce que leurs mises à jour et leurs messages ne fassent aucune allusion, par inadvertance, à une quelconque relation entre une collectivité et le coronavirus et à ce qu’ils n’entretiennent pas la désinformation ni les stéréotypes.  
  • En deuxième lieu, ils doivent prendre soin de se montrer des porte-parole crédibles pour expliquer la réelle menace que présente la discrimination pour la santé et le mieux-être des individus susceptibles d’être perçus comme des Chinois.

Sur ce dernier point, il faut d’abord et avant tout dénoncer ouvertement le racisme et travailler avec des partenaires de la collectivité afin de promouvoir la sécurité culturelle. La mise en place de ces mesures aidera les collectivités concernées à continuer d’avoir accès aux services et aux possibilités qui permettront de réduire les effets du racisme à long terme sur la santé et le mieux-être.

En conclusion

Globalement, la direction et les praticiens de la santé publique sont bien placés pour répondre à la COVID-19 de façon plus holistique.

Reconnaître les effets de la flambée de la COVID-19 sur la santé, y compris en termes de stigmatisation et de discrimination, et prendre des mesures pour atténuer ces effets favoriseront considérablement à l’avenir le travail des acteurs de la santé publique et leurs efforts en matière d’équité raciale.

Merci à la spécialiste du transfert des connaissances du CCNDS Pemma Muzumdar pour ses conseils par rapport à l’élaboration du présent billet de blogue et sa participation aux premières versions.

 

Photo : Center for Disease Control and Prevention

 

Références bibliographiques

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[2] Agence de la santé publique du Canada. (2020). Maladie à coronavirus (COVID-19) : Mise à jour sur l’éclosion [Internet]. Ottawa (ON) : ASPC [cité le 10 mars 2020], [8 écrans]. Récupéré de https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus.html

[3] Agence de la santé publique du Canada. (2020). Maladie à coronavirus (COVID-19) : Foire aux questions [Internet]. Ottawa (ON) : ASPC [cité le 10 mars 2020], [17 écrans]. Récupéré de https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus/foire-aux-questions.html

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[6] Arranz, A., D. Wong, et D. Long. (2020). Coronavirus : places and airlines restricting China transit [Internet]. South China Morning Post. [cité le 22 février 2020]. Récupéré de http://bit.ly/38AQmMk (en anglais)

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[9] Agence de la santé publique du Canada. (2020). Maladie à coronavirus (COVID-19) : Réponse du Canada [Internet]. Ottawa (ON) : ASPC [cité le 6 mars 2020]. Récupéré de https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/2019-nouveau-coronavirus/reponse-canada.html

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[11] Dre Theresa Tam. (s.d.). @ACSP_Canada [Internet]. [Profil Twitter], [cité le 10 mars 2020]. Récupéré de https://twitter.com/ACSP_Canada

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[23] Franklin, A.J., N. Boyd-Franklin, et S. Kelly. (2006). Racism and invisibility. Journal of Emotional Abuse. Vol. 6,no 2-3, p. 9-30.

[24] Dr. Theresa Tam. (s.d.). @ACSP_Canada. Je suis attristé et préoccupé par le nombre croissant de rapports de #racisme et de commentaires stigmatisants sur les réseaux sociaux dirigés contre les personnes d’origine chinoise et asiatique concernant #nCov2019 #coronavirus. #FinÀLaStigmatisation. Récupéré de https://t.co/xpueZTcNn9 [Internet]. 2020 Jan 29 [cité le 10 mars 2020]. Récupéré de https://twitter.com/ACSP_Canada/status/1222706469524705280

[25] Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses. (21 février 2020). Infectious questions: what health professionals need to know about 2019-nCoV [enregistrement audio de l’épisode no 4, dans Internet]. Winnipeg (MB) : CCNMI [cité le 7 mars 2020]. 11 minutes. Récupéré de https://nccid.ca/podcast-2019-ncov/ (transcription en français à paraître sous peu)

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[27] Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé. (2013). Guide sur les cadres d’engagement communautaire favorisant l’action sur les déterminants sociaux de la santé et l’équité en santé [Internet]. Antigonish (NS) : CCNDS. Université St. Francis Xavier [cité le 7 mars 2020]. 28 p. Récupéré de http://nccdh.ca/fr/resources/entry/a-guide-to-community-engagement-frameworks

[28] Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé. (26 janvier 2020). L’engagement communautaire : une stratégie de santé publique pour orienter la démarche en matière d’iniquités de santé [billet de blogue dans Internet]. Antigonish (NS) : CCNDS, Université St. Francis Xavier [cité le 7 mars 2020], [4 écrans]. Récupéré de http://nccdh.ca/fr/latest-news/entry/community-engagement-a-public-health-strategy-to-inform-action-on-health-in

[29] Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé. (2019). Informing public health programs through engagement with communities that live with health inequities [vidéo en 4 parties dans Internet]. Antigonish (NS): NCCDH, St. Francis Xavier University; 2019; [cité le 7 mars 2020]. 88 minutes. Récupéré de http://nccdh.ca/fr/workshops-events/entry/webinar-informing-public-health-programs-through-engagement-with-communitie (en anglais, avec résumé en français)

[30] Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé. (2018). Le racisme et l’équité en santé : Parlons-en [Internet]. Antigonish (NS) : CCNDS, Université St. Francis Xavier [cité le 7 mars 2020]. 8 p. Récupéré de http://nccdh.ca/fr/resources/entry/lets-talk-racism-and-health-equity

[31] Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé. (2018). Principales ressources en santé publique pour agir contre le racisme : une liste de lectures essentielles [Internet]. Antigonish (NS) : CCNDS, Université St. Francis Xavier [cité le 7 mars 2020]. 8 p. Récupéré de http://nccdh.ca/fr/resources/entry/key-public-health-resources-for-anti-racism-action-a-curated-list

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