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Le Secrétariat de l’UIPES s’installe à Montréal

Le Secrétariat de l’UIPES s’installe à Montréal

Par Jaime Stief Jaime Stief Sur - le 15 décembre 2017

De gauche à droite : M. John Allegrante, vice-président, Recherche de fonds et marketing, UIPES; M. Marc Miller, secrétaire parlementaire du ministre de l’Infrastructure et des Collectivités et député de Ville-Marie – Le Sud-Ouest – Île-des-Sœurs; Mme Marie-Claude Lamarre, directrice générale, UIPES; professeur Réjean Hébert, doyen de l’École de santé publique de l’Université de Montréal; et M. Stéphane Paquet, vice-président, Investissements étrangers et Organisations internationales, Montréal International, le jour de l’ouverture des bureaux du Secrétariat de l’UIPES à Montréal (Québec) le 15 novembre 2017.

Le CCNDS souhaite la bienvenue au Canada à l’Union internationale de promotion de la santé et d’éducation pour la santé (UIPES).

L’UIPES est une association professionnelle d’envergure mondiale qui œuvre dans le domaine de la promotion de la santé. À titre de chef de file, l’association a comme vocation de promouvoir la santé, le bien-être et l’équité en santé partout dans le monde grâce à son réseau international de personnes et d’organismes qui échangent des connaissances tant à l’échelle régionale qu’internationale.

La nature de son travail – alliée aux possibilités de la technologie numérique –  fait en sorte que l’UIPES est capable et se doit d’être présente partout dans le monde. Depuis le 15 novembre 2017, l’association a maintenant un Secrétariat à Montréal (Québec).

Tirer profit du bilinguisme

Dans son explication sur la décision d’ouvrir un Secrétariat à Montréal, le président de l’UIPES Graham Robertson a souligné que le Canada a beaucoup d’expérience en promotion de la santé. Il s’agissait donc d’un choix naturel… en raison de l’engagement de longue date du pays en matière de promotion de la santé et de santé publique novatrice, mais aussi de son côté bilingue.

Comme l’a mentionné M. Robertson, le bilinguisme du Canada se révèle très pertinent en raison du mandat trilingue (français, anglais et espagnol) de l’UIPES. Pour le président, diriger un Secrétariat dans un milieu multiculturel et francophone comme Montréal aidera à renforcer la capacité de l’organisme à diffuser et à échanger de l’information dans toutes les langues de service.

Marie-Claude Lamarre a fait écho au président pour ce qui est de l’attrait du Québec. En évoquant les partenariats déjà établis avec l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et le Réseau francophone international pour la promotion de la santé (Réfips), la directrice générale a fait observer que « cela présentait une possibilité non seulement de continuer de fonctionner comme une association internationale et d’implanter nos priorités stratégiques autour du monde, mais aussi de renforcer ces partenariats avec nos membres et partenaires naturels au Canada et au Québec ». L’UIPES sera heureuse de collaborer avec ses partenaires canadiens, y compris ceux de longue date comme le CCNDS, pour améliorer les pratiques de promotion de la santé dans la région. Cela dit, elle espère surtout mettre à profit son réseau afin de tenir ses partenaires canadiens au courant de ce qui se passe dans le milieu de la promotion de la santé sur la scène mondiale.

Prendre de l’expansion à Montréal

Le Secrétariat de l’UIPES à Montréal est installé dans les bureaux de la prestigieuse École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM). « Montréal se situe au carrefour des cultures française, britannique et nord-américaine en ce qui a trait aux sciences mais aussi à la santé publique », a expliqué le doyen de l’ESPUM Réjean Hébert. « C’est l’endroit idéal où installer un organisme international comme l’UIPES, car ce que nous offrons constitue un atout dans le domaine ».

L’ESPUM est l’un des quatre établissements à l’extérieur des États-Unis qui a reçu l’accréditation du Council on Education for Public Health (en anglais), une particularité qui, selon le Dr Hébert, aidera à décupler l’influence de l’école sur la scène internationale. Accueillir le Secrétariat de l’UIPES dans nos bureaux contribue à cet objectif. Comme l’a en outre souligné le Dr Hébert : « Cela multipliera pour les étudiants les occasions de tisser des liens avec des acteurs d’autres pays, mais aussi d’autres organismes et d’autres chercheurs qui œuvrent en santé ».

Projets au Canada

Dans la foulée du lancement de son Secrétariat, l’UIPES travaille avec l’Agence de Santé Publique du Canada à la production d’un numéro hors-série de sa revue Global Health Promotion sur la promotion de la santé des populations autochtones. Un appel à contribution sera lancé avant la fin de l’année, affiché sur le site web de l’UIPES et la page web de la revue.

Le principal objectif de ce numéro est de favoriser le développement, les échanges, la contextualisation et le transfert de connaissances fondées sur des données probantes en promotion de la santé des populations autochtones, dans les domaines de la recherche, et de la pratique et de mettre en lumière différentes approches participatives avec ces populations. En recherchant des contributions et des apports de différents pays, nous souhaitons faciliter la recherche permanente de solutions pour aborder les déterminants de la santé à l’échelle mondiale et réduire les inégalités et pour développer la promotion de la santé en tant que discipline. La parution du numéro devrait coïncider avec la prochaine Conférence mondiale de l’UIPES sur la promotion de la santé qui se tiendra à Rotorua en Nouvelle-Zélande, du 7 au 11 avril 2019.

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