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What do we mean by ‘structure’ when we talk about structural influences on the social determinants of health inequalities?

Cette ressource est disponible seulement en anglais.

On sait que les structures sociales, économiques et politiques influent sur l’état de santé des populations. Ces structures contribuent à un gradient où la position sociale relative d’un individu peut servir d’estimation de l’état de santé pour faire une comparaison avec un individu ayant une position sociale plus élevée ou avec un individu ayant une position sociale moins élevée.
 

Habitus et gouvernementalité

Gemma Carey et Bradley Crammond font valoir que le jugement habituellement porté sur ces structures, c’est-à-dire qu’elles sont de profondes causes d’iniquités, ne tient pas compte d’un élément clé du comportement lié à la santé. En s’appuyant sur les concepts d’habitus et de gouvernementalité, ils examinent les conditions sociales davantage liées à l’individu que les grandes structures typiquement considérées dans les propos sur les déterminants sociaux de la santé.
 

Intériorisation des conditions sociales

Les auteurs estiment que l’intériorisation des conditions sociales est plus susceptible de prédire certains comportements liés à la santé que la position d’un individu dans la hiérarchie sociale et économique, même si la position change avec le temps. Ainsi, les mesures prises en santé publique portent davantage de fruits si elles visent à donner aux individus une option qui semble reposer sur un consentement libre donné de plein gré, plutôt que d’imposer des règlements pour obtenir un changement.
 

Trois nouvelles façons de voir la structure

Les auteurs concluent en suggérant trois nouvelles façons d’aborder la structure en santé publique :

  1. Arrêter de penser que les changements aux plus hautes sphères de la structure amèneront les individus à faire des choix différents et à adopter un mode de vie sain.
  2. Discuter ouvertement des limites de la santé publique en ce qui concerne la collecte et la diffusion des données sur ce qui influence les résultats dans l’état de santé parce qu’aucune population ne fait l’expérience des mêmes structures de la même façon.
  3. L’épidémiologie devrait porter sur les différences au sein d’un groupe social et sur les similitudes d’un groupe social à un autre, et non pas sur les constances au sein d’un groupe social et les différences d’un groupe social à un autre.
     

Servez-vous de cet outil pour :

  • réfléchir sur votre façon de voir les structures et les effets de celles-ci sur l’état de santé;
  • revoir votre perception de l’importance relative des différents échelons d’une structure au regard des déterminants de la santé;
  • orienter le processus d’élaboration des interventions de santé publique (politiques et stratégies) qui visent à changer les comportements liés à la santé.

Ressources connexes 

Taking action on the social determinants of health: Insights from politicians, policymakers and lobbyists (2014) (en anglais)

L’équité en santé : Parlons-en (2013)

Just societies: Health equity and dignified lives (2019) (en anglais)


Référence bibliographique

Crammond, B. R. et G. Carey. (2017). What do we mean by ‘structure’ when we talk about structural influences on the social determinants of health inequalities? Social Theory & Health, 15, p. 84-98.

Balises: Statut socioéconomique, Déterminants structurels, Document, Texte de revue spécialisée